Retour dans le passé : Vendredi 19 décembre.
Marco se réveille, sans les oiseaux cette fois-ci. Des nuages se sont accumulés dans le ciel, la température a baissée, le ciel est gris. Dans ce temps austère, il avale les derniers fruits et gâteaux qui lui restent, et pars en direction de la montagne. Le temps l’inquiète. Il arrive au bout d’une heure au pied de la paroi, et contemple enfin l’édifice.
Il est temps de commencer l’escalade. En suivant une première arrête, Marco entame l’ascension en pleine forme. La fraîcheur lui permet de grimper avec aisance et sans la pression de la chaleur. Arrivé sur une terrasse, il se repose un moment. Ca commence à être dur. Le ciel est de plus en plus noir, et une fine neige commence à tomber.

Elle finit par s’arrêter mais une pluie lui succède, accompagnée à son tour de violents oranges. Il doit être tout juste midi, et il fait nuit noire dehors ! Des éclairs percent le ciel et laissent des éclats de lumières, qui dévoilent par secondes le paysage autour de lui. Une tempête du diable.
Il neige encore. Marco a de nouveau peur mais n’a pas le choix : il doit continuer de grimper jusqu’au prochain abris. Sur une zone exposée, il est obligé d’avancer rapidement pour ne pas se retrouver coincé par les chutes de neige. Elles cessent puis recommencent, sans ordre ni logique. Épuisé, il respire à plein poumons, alors qu’un vent glacial le transperce. En fournissant d’ultimes efforts, il arrive sur un plateau, gelé et frigorifié. Il tombe à genoux, le souffle fort. Et soudain, une ombre apparaît devant lui.






