Merci pour ta contribution qui me permet d’avoir une vue plus large sur ces thèmes d’anthropologie.

Dans ce que j’ai écouté jusqu’à présent de Frédéric Delavier, je n’ai jamais remarqué de portée raciste. Il insiste en revanche bien sur les notions d’angoisse propre aux pays du nord (avec l’hiver rude à passer, et la nature qui meurt pendant cette période) ainsi que la luxuriance de la nature dans certaines régions d’Afrique, qui permet à ces peuples de vivre davantage dans le moment présent.

Comme il est très compétent en anatomie, qu’il a bien analysé les différences dans nos morphologies, je trouve que ça vaut le coup de tendre un peu l’oreille vers ses travaux.

Je te lirai avec plaisir si tu as le temps de faire un petit comte-rendu / citique. Les connaissances sont intéressantes dans leurs écarts :)

Bon dimanche !

Je ne connais pas ce monsieur, mais jetterais un oeil à ces vidéos quand un peu de temps se libérera!

Je souhaitais juste rebondir sur ton postulat selon lequel les peuples sont déterminés par leur climat. Ca a de vieux relents d’anthropologie du XIXe (et d’avant), et je pense qu’il faut être prudent quant à ces affirmations. C’est le genre de truc qui amène à essentialiser des caractères, du type « l’africain, soumis à un climat chaud et sec, est apathique et paresseux ». Et tu t’en doutes, ça a justifié pas mal de théories racistes.
Qu’il y ait des cultures différentes oui, qu’elles soient informées en partie par leur climat oui (dans les modes de production par exemple), mais cela n’amène pas les peuples à être déterminés par leur climat uniquement. En tout cas l’anthropologie s’est détourné de cette compréhension de la chose, jugée trop limitée pour retranscrire la multiplicité interne du phénomène culturel.

Bonne journée!