Bonjour tout le monde,
Je vous souhaite tout d’abord un joyeux Noël et plein de joies pour finir l’année. J’espère que vous passerez un bon moment auprès de vos proches, et que les buches et autres festivités culinaires nourisseront aussi bien le corps que l’âme.
Il est temps, avant de quitter 2013, de se demander quelles sont les créations qui nous ont le plus marqué, nos préférences parmi toutes les magnifiques pièces sorties. J’invite les amis bloggeurs, s’ils le souhaitent, à réaliser leurs propres rétrospectives. C’est un principe que j’avais découvert à l’époque où je faisais partit de la communauté des Blogs Cinémas, et chacun partageait son classement pour mieux comprendre ce qu’il aime. Il ne faut pas avoir peur de se lancer dans l’exercice :)
Retour sur les pièces que j’ai le plus aimé en 2013 :
For Whom the Bell Tolls, de Fabrizio Russo

L’Italien Fabrizio Russo nous a impressionné avec son dernier duel. L’affrontement entre l’Orque et l’abomination Skaven déclenche une puissance esthétique énorme, dans la composition comme dans la peinture. Il donne vie à un monstre raremement peint par la communauté, et l’acompagne de dizaines de rongeurs. Le duel ne se passe pas uniquement entre les deux monstres, mais aussi à travers les plus petites figurines. Une oeuvre passionnante qu’on redécouvre à chaque regard, tellement elle anime notre curiosité.
The Rescue of Aun’Va, de Ben Komets
Ben Komets fait un retour impressionnant dans les dioramas, avec cette infiltration de Taus dans un camp de Catachans. La manière dont s’impose l’immense Titan déploie une puissance folle à la pièce, et annonce le véritable carnage à venir. L’homme paraît bien petit devant cette armure géante, et les cibleurs qui arrivent par la jungle lui promettent un sombre avenir. Une impression d’isolement et d’étouffement, dans un environnement reculé où il faut affronter la faune locale en plus des ennemis.
Female Galaxy Defender, de Roman Lappat
Si The Last Light m’a transporté, j’ai été plus que séduit par l’expression de la «Female Galaxy Defender». Avec cette pièce individuelle, il arrive à dégager un niveau de tension aussi palpitant. Protégée par une large armure, la guerrière aux aires de Samus Aran semble extrêment fragile. On là devine dans un vaisseau spatiale, l’engin perdu au milieu des étoiles, en train d’affronter des créatures affreuses. Le sang qui coule sur la vitre brisée rend la pièce angoissante, l’héroîne que nous découvrons pouvant être à tout moment surprise et attaquée. Le moment de calme qui précède la tempête.
Giu’s Robot Repairs, de Raffaelle Picca
C’est avec un diorama intéractif que Raffaelle Picca apporte un nouveau vent de fraîcheur à la figurine. Il réalise une figurine-miroir qui nous fait entrer dans la pièce elle même, dans un établi de réparation géré par des robots. Un diorama dans lequel on aime se plonger, et où la technologie trouve sa place. Détaillé dans tous ses recoins, le Giu’s Robot Repairs est une œuvre complète qui passionne le spectateur, et l’amène à s’intérroger sur le sens et le pouvoir de la vidéo.
The Hunting, de Karol Rudyk

Karol Rudyk revisite la Wyvern, l’Orque Sauvage et le Troglodon édités chez Games Workshop, dans une pièce absolument géniale. On se retrouve face à un énorme dragon qui ressent notre présence, et il faudra le fuir ou le ruser pour échapper à ses crocs . Dans la ligné de The Getaway de Antonio Fernandez et Javier Gonzalez, la pièce s’inscrit dans les figurines actives où règnent le suspense et la tension. La miniature inspirée par la puissance du cinéma… un régal !
Game of Life, de Jérémie Bonamant Teboul

Avec son cavalier vainqueur au Crystal Brush, Jérémie Bonamant Teboul renoue avec le style de ses Eldars. En plus d’avoir construit une esthétique pleinement aboutie, où les travaux de sculpture et de peinture se complètent très bien, il livre une pièce de sens que l’on prend plaisir à interpréter. La figurine joue immédiatement sur l’instinct de survie propre à l’homme, et nous intérroge sur notre rapport au courage et à la mort.
Plague Centaurion, de Maxime Pastourel

En adaptant le Seigneur des Crânes à son armée de Plaguebones, Maxime Pastourel réalise une pièce de jeu au niveau exceptionnel. La traitement du blanc mêlé à celui de la rouille apportent un véritable caractère à la peinture, sans oublier les habiles travaux de conversions. Un style à part aux couleurs ultra-efficaces, une entrée dans le 41ème millénaire et son chaos.
Comanche Companion, de Alex Varela
Peintre Espagnol talentueux, Alex « Iguazzu » Varela s’exprime autant dans les sujets fantastiques qu’ historique. Avec ce buste de Comanche, il trompe la réalité en tirant d’une sculpture déjà impressionnante un haut degré de réalisme. On découvre par ce visage orienté une culture marquée par l’attachement à la Terre, que bien des hommes n’ont pas voulu comprendre. Un buste dont la silhouette se distingue de ce que l’on connaissais déjà, et dont la mise en couleur soulève une vraie beauté. Discret tout en étant magnifique.
Wraithguard in the Jungle, de Martin Goumaz.
En nous livrant des peintures de plus en plus abouties, Martin Goumaz repousse les limites techniques de la figurine. On découvre dans son travail une adresse incroyable et une profonde illustration des sujets qui entourent la pièce. Avec ce guerrier fantôme, situé dans un décor naturel mais mystique, notre regard s’enchante de chaque nuance et parcoure avec intensité la figurine. On découvre des détails qui enrichissent l’oeuvre en plus de lui créer sa propre narration. Une figurine d’aventure.
A Journey of the Heart, de John Harrison

Après son superbe Slaan, John Harrison trouve encore dans la figurine le support idéal pour exprimer la nature. Réalisé pour un cadeau de mariage, cette magnique baleine compose avec les éléments. La douceur et le calme partagés nous soignent des excitations psychologiques, la vue s’émerveille de l’apparition fantastique de cette pureté. Le temps s’intérrompt et la malaise de la société n’as plus aucun sens devant la révélation qui nous est offerte. Le sentiment du beau à travers la figurine, sublime !










Ca fait plaisir aux yeux tout ça ! Un plaisir de redécouvrir certaines pièces commme l’ ork sur vouivre qui dégage un mouvement et une force brute incroyable, bien vu pour l’ aspect cinéma, on dirait vraiment une scène de film ^^
Bel article, passes de bonnes vacances Cyrilus
Merci pierre pour tes commentaires,
Cette wyvern m’a énormément fasciné le jour que je l’ai découverte. Bonnes vacances à toi aussi mon boy.
J’adore ce genre de reviews, et cette liste est juste géniale!
Merci d’avoir pris le temps de regrouper toutes ces perles ;)
Merci pour ce commentaire très motivant alskayer !
Pfiou il y a de belles choses dans ton classement !
Ma préférence va au dio de Picca, mais le choix est dur !
J’aime beaucoup l’ambiance de « game of life » et de « the hunting », vraiment de magnifiques pièces !
Dur choix en effet ! Impossible de classer. Je suis fan de ces pièces intelligentes que tu cites, qui vont bien plus loin que ce que l’on voit habituellement en concours.