
Il est temps d’élire la nouvelle figurine du mois. Novembre nous a réservé son lot de surprises, et entre un fabuleux Eldar, une figurine carcérale ou une pièce atmosphérique, le choix s’est finalement porté sur un diorama qui repousse les limites connues.
Dévoilé lors du concours Italien Monte San Savino, la dernière création de Raffaelle Picca a ébloui tout le monde. Imaginez une pièce dans laquelle, au lieu de voir en premier la figurine, vous découvrez votre visage… Le diorama inscrit la figurine dans une dimension technologique nouvelle, change le sens commun de la miniature, nous livre une véritable expérience visuelle.
Même si on est habitué à l’excellent travail fourni par Picster, on est toujours pris d’étonnement devant ses travaux si créatifs. Avec cette scène d’atelier futuriste, où des robots réparent d’autres robots, on est transporté dans une ambiance futuriste enivrante, où on se croirait tout juste descendu d’une voiture volante. L’ambiance poussiéreuse de l’atelier de mécanique trouve une esthétique en écho avec la caméra installée à l’intérieur de la figurine, qui nous filme et nous photographie. On se découvre tel un intrus dans le futur, comme si on étais parvenu à voyager dans le temps. A côté de nous, les robots semblent fragiles et humanisés : ils travaillent. Les détails qui enrichissent le diorama en font une pièce absolument sublime, où ce n’est plus une figurine que nous sommes venus voir, mais un reflet de nous.
L’œuvre fait partit des figurines actives, qui renvoient à leur public une immersion totale, et même ici une harmonie. Si une pièce comme le Chevaucheur de Wyvern déclenche en nous une expérience sensitive, celle ci créé l’interaction directe entre la vue et l’objet admiré. Difficile de ne pas tomber sous le charme de ce Giu’s Robot Repairs, qui transforme le regard que l’on porte habituellement envers une miniature. Ici, il ne s’agit plus de rentrer en ambiance ou en atmosphère avec un personnage, mais de prendre encore plus de plaisir à observer une figurine, en sachant que l’on fait cette fois ci parti de l’histoire.
Pour plus de photos et découvrir le pas à pas de la pièce, direction le blog des Massive Voodoo.
Citation : «Rafa, the bigger thing this project reached was not it’s painting or sculpting quality, it’s the fact that as you cann see in the pictures it took, it made people happy :D». Javier González






Quand j’ai vu ce dio la première fois j’ai été bluffé. J’aimerais bien voir le boulot qu’il y a a l’intérieur du socle.
Tu peut un peu voir cette partie du boulot par là : http://massivevoodoo.blogspot.de/2013/11/gius-robot-repairs-part-3.html
Les massive voodoo tirent une vraie sagesse dans ce qu’ils font, je suis sous la charme de leurs travaux, qu’ils soient aussi ambitieux ou plus détentes.