
Pour ce mois d’octobre, saluons la nouvelle et splendide pièce de Karol Rudyk, l’Orque albinos chevaucheur de Wyvern. Un travail époustouflant pour une ambiance noire.
Si on se souviens tous du chef d’œuvre esthétique que fut le Seigneur Compte Vampire, l’apparition d’un nouveau Dragon dans la galerie de l’auteur est un plaisir fou. Habitués à des figurines plus petites, comme les démonette ou les Ogres, on découvrait les yeux grands ouverts des peintures passionnantes, mais toujours sous les mêmes échelles. Au fond, notre inconscient n’espérait-il pas redécouvrir ce talent au travers d’une pièce colossale ? Ce chevaucheur de Wyvern nous assomme d’un gros coup de bannière !
Aux premières vues, on reste vraiment bouche bée : « Mais c’est quoi ce truc de malade ??!!». La figurine atteint un niveau d’atmosphère gigantesque et nous introduit immédiatement dans son univers d’épouvante. On identifie d’abord les deux créatures, et on comprend ensuite l’audace de la mise en scène. De nouvelles dimensions sont données au Seigneur Orque Sauvage et au kit de Carnosaure Homme Lézard, où la tête de Troglodon est rattachée à un corps de Wyvern. Avec sa longue langue, le dragon nous dévoile son odorat terrifiant, faisant de cette créature pourtant aveugle une véritable machine à tuer. Les sens perdus en renforcent d’autres, et on ressent presque cette langue nous caresser, alors qu’on serait caché pour échapper au monstre. Le socle met sur le devant une figurine qui se dévoile sans la moindre frontière, comme si elle était vraiment proche de nous.
Très peu de figurines sont parvenues à s’imposer comme une figurine de sens, que l’on ressent profondément avant de là voir. Il y a quelque chose qui touche notre organisme, qui maintient notre concentration sur les créatures, qui ne nous autorise jamais à la fuir. Il faut se rendre compte de l’énorme travail de peinture situant une noirceur extrême autour du décor et du corps du dragon, pour mieux en dévoiler un visage qui donne la chair de poule. Le chevaucheur, lui, semble avoir récupéré d’une guerre contre une armée asiatique une bannière à l’effigie d’un Dragon Japonais. Cet élément narratif est plus compliqué à comprendre, et conjugué à une colonne illustrant une cité en ruines, ajoute une certaine énigme à la pièce. Est ce que l’Orque là brandit pour montrer à ses troupes la défaite de l’armée, le plaisir de sa destruction ? Si le mystère entoure la pièce, on ne peut que se nourrir de la puissance générale et des incroyables détails. Comme ces points lumineux sur la carnation, qui éclairent la peinture et permettent au sujet de ressortir énormément.

De nombreuses photos sont disponibles sur Putty & Paint ou Coolmini. Félicitations à son auteur pour nous offrir un tel objet atmosphérique, et d’avoir emmené la figurine à un degré aussi passionnant. Et vous, comment avez vous interprété la figurine ?






Oh ouiiii ! J’ai vu des images de c’te pièce, c’est d’une qualité, à en tomber à la renverse !
Il y a tant de précision et de soin que ça donne envie de jeter ses pinceaux au loin xD
PS : j’attends toujours tes images bannières, si tu veux que j’avance, je n’arrive a rien avec les pixelisés ;)
Un truc de fou furieux ! Merci pour ton travail, c’est excellent ;)
Travail de fou ça. Heureusement par contre que tu mets les liens car les photo son sombres ^^.
Je pensais bien que soit la tête du troglo soit celle du carno se retrouveraient dans une conversion. Ou comment rentabiliser le peu de surplus que donne GW.
Comme j’aimerais être à ce niveau ^^
Il y a eu une autre utilisation magnifique de la tête de troglodon, sur ce dio : http://sergeantblackart.files.wordpress.com/2013/10/20131020-113049.jpg
En zoomant un peu on voit que c’est un clin d’oeil à une scène du Monde Perdu (Jurassic Park 2), quand les mecs se cachent derrière une cascade pour échapper au t-rex et qu’apparaît le serpent corail à côté… Je trouve ça excellent comme pièce !